La garde régionale marine est sur le pont
Les insignes de la Garde régionale marine (GRM) ont été remis à leurs bénéficiaires, ce lundi,
à Carry-le-Rouet.

Juste derrière le banc Balaena, à Carry-le-Rouet, les jeunes membres de la Garde régionale marine (GRM), se voient apposer leur insigne des mains du maire (DVD) René-Francis Carpentier, lors de la cérémonie dédiée, ce lundi.
Leur mission ? Aller à la rencontre des usagers de la mer et les sensibiliser à la protection de l’environnement. Un dispositif unique en France en partenariat avec l’Office français de la biodiversité (OFB). « C’est une bonne opportunité de travailler sur la mer », remarque Caroline Laurent, garde depuis le début, il y a trois ans.
« Nous devons limiter les dégâts de la surfréquentation estivale sur la mer et sur les côtes », explique-t-elle, avant de préciser : « Les gens voient la mer comme un dernier espace de liberté. Mais il ne faut pas faire n’importe quoi pour autant et respecter les règlements pour protéger notre futur et ne pas finir par devoir mettre sous cloche les espaces naturels. »
Son camarade de besogne, Milo Jimenez, note à ce propos que « les habitués de la mer depuis des années, et qui nous le disent, pensent parfois qu’on vient les embêter. Au contraire, c’est parce qu’ils sont plus impliqués que nous devons les aborder en premier, quand les touristes, eux, ne sont que de passage ».
La présidente de l’Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement de la Région Sud, Anne-Claudius-Petit (ex-UDI), retrace à cette occasion le « travail mené depuis 2021 avec l’OFB afin de répondre aux besoins de renfort humain pour assurer une présence, exprimés par les organisations gestionnaires des aires marines protégées ». Exemple avec le Parc marin de la Côte bleue, de Martigues au Rove.
Avec 40 gardes cette année, la brigade croît en effectif et « permet aux jeunes de se retrouver en lien avec les gestionnaires d’espaces naturels, dans un grand réseau régional », conclut Anne Claudius-Petit.