Pour mieux soigner, l’hôpital public d’Aix-Pertuis mise sur la technologie
Un robot chirurgical
de pointe a fait son entrée au centre hospitalier d’Aix-Pertuis.

Son nom ? Da Vinci XI. Dans une partie des blocs opératoires du centre hospitalier d’Aix-Pertuis, le robot chirurgical prend ses quartiers. Il est le premier dans un établissement de soin public au nord des Bouches-du-Rhône. Il faudra toutefois attendre la rentrée pour qu’un premier patient soit opéré par les bras articulés du Da Vinci XI, conçu par l’entreprise californienne Intuitive Surgical. Chirurgiens et infirmiers se formeront à l’outil au cours de l’été. Seules les spécialités d’urologie, de gynécologie et de chirurgie digestive et thoracique pourront bénéficier de cette technologie à 2,366 millions d’euros en comptant le coût des travaux d’installation et le matériel médical annexe. « Au-delà de la technologie, c’est une approche qui permet de mieux soigner, en diminuant notoirement les effets secondaires et autres risques inhérents à la chirurgie classique, en réduisant considérablement la période des suites opératoires », souligne Francis Saint-Hubert, directeur du centre hospitalier, rappelant que l’acquisition de ce robot s’inscrit dans le cadre du programme Horizons 2035. Conduit par l’homme, composé d’une console pour le chirurgien, de bras articulés et d’un retour vidéo, le Da Vinci assiste les interventions ouvertes ou par cœlioscopie. « Ablations de tumeurs cancéreuses, reconstructions internes sans ouvrir le patient..., détaille le docteur Frédéric Arroua, chirurgien urologue. Il nous permet d’avoir une meilleure dissection grâce à une vision 3D. Les résections d’organes sont plus précises, nous avons de meilleurs résultats. Si les interventions se passent mieux, la réhabilitation du patient est plus rapide. » Ce qui permet de désengorger les services tout en augmentant l’activité, selon le chirurgien.