Aux Accates, on veut aussi se déplacer à pied

Depuis plus de 4 ans,
le CIQ des Accates (11e) demande l’étude
d’un projet de chemin piétonnier sécurisé, selon lui facilement réalisable. Sans succès.

20/05/2025 | 07h13

Tous les voyants sont au vert, mais rien ne bouge. Depuis 2020, en collectif de voisins puis au sein du comité d’intérêt de quartier (CIQ) des Accates, Marc Lavergne, membre du conseil d’administration du CIQ et de sa commission mobilités, se bat pour un projet de chemin piétonnier de la Valentine (11e) jusqu’au noyau villageois des Accates.

« Actuellement, il en existe une partie », explique-t-il, « on a vu sur le Plan local d’urbanisme une bande de 3 mètres qui permettrait sa continuité ». Les rencontres avec le maire de secteur, Sylvain Souvestre (LR) et Yannick Ohanessian (PS), conseiller d’arrondissements des 11-12 et adjoint au maire de Marseille à la Sécurité, qui « ont manifesté de l’intérêt pour ce projet » ont permis de rediriger la demande vers la Métropole, « responsable de ce type d’aménagement », poursuit Marc Lavergne. Mieux avec le soutien des CIQ de la Valentine, d’Éoures, l’Eure les Rampals, les Camoins et la Treille, et fort de 654 signatures d’habitants, Marc Lavergne a pu rencontrer le Tennis parc, propriétaire d’un terrain à travers lequel le chemin pourrait passer. « Ils sont d’accord, tout comme le lycée privé Mélizan », affirme-t-il.

Une alternative
au tout-voiture

Ce chemin permettrait un accès piéton sécurisé aux commerces, à l’école des Accates en provenance de la Denise et de la Valentine d’une part, et de l’autre un accès tout aussi sécurisé vers le collège du Ruissatel, l’école maternelle de la Jouvène ou la crèche des Gariguettes. De quoi limiter aussi le trafic routier en « offrant une alternative à la voiture pour les petits déplacements » dans un quartier où la population « se densifie ». La demande du CIQ d’une étude de faisabilité le 13 mars a bien reçu une réponse du cabinet de la présidente de la Métropole, Martine Vassal (DVD) l’assurant qu’elle avait été transmise au service concerné. « Mais rien ne se fait, notre crainte c’est que la réservation soit utilisée, on craint l’élargissement de la voirie au profit de la voiture », s’inquiète Marc Lavergne.

Contactés, les services de la Métropole n’ont pu donner suite. Pourtant d’inaugurations en conférences, le développement des transports en commun et des mobilités douces sont largement mis en avant...

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